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J'ai douté des détails...jamais du don des nues...

22 novembre 2010

22 novembre, pas de nouvelles, essayer de penser à autre chose.

Aujourd'hui et hier soir, aucun message de toi...
J'essaie de réparer mes négligences, je réfléchis à ma vie.
J'ai pensé à toi beaucoup.
J'essaie de ne pas trop m'obséder sur la question.

Mais tu es toujours là.

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21 novembre 2010

1er jour, la pluie a cessé de tomber.

Des corps, des esprits me reviennent, des décors, des scènes, des arènes, hantées, hantées.. Faites comme chez vous restez.. Si tout devient opaque, ma Reine, ma Reine.. J'ai bien aimé ta paire de claques et surtout ton dernier...
Baiser..

Dimanche, je ne sais même pas quel jour on est. Novembre. Le calendrier me dit "21". Noté.
Hier je t'ai revu.
Ce jour que j'attendais et redoutais est arrivé.
Toute la matinée j'ai compté les heures. Quand les dernières minutes ont commencé à s'écouler avant l'heure H je ne regardais plus que cette porte par laquelle j'allais te voir apparaître, toi, toi que je n'avais pas vu depuis des mois.. depuis que tu étais parti de chez moi avec un sourire comme tous ces matins trop tôt. Trop tôt. Si j'avais su que c'était la dernière fois...On ne sait jamais que c'est la dernière fois ...
Je t'ai trahi, bafoué, humilié, blessé, poignardé. J'ai tout piétiné sur mon passage, j'ai agi pour moi dans une course folle sans jamais m'arrêter pour regarder ce que tu étais, toi, qui me donnait tout.
Jamais mon coeur, jamais je n'avais fait un tel gâchis. Et j'allais l'affronter.
On s'est séparés, scène atroce à des kilomètres de distance...
Tu as souffert et pleuré du sang, moi j'ai ajourné ma souffrance en courant plus vite, en fonçant droit vers nulle part sans prendre le temps de m'arrêter et de constater ce que j'avais fait. J'ai usé et abusé de cette """liberté""" que j'avais tant voulu et pour laquelle je t'ai quitté Laurent, mon ange, mon ami, mon compagnon, j'en ai usé jusqu'à la lie ou presque... je t'ai perdu. Je nous ai perdu.
Folie, stupidité, immature inconscience...
Tu n'as pas attendu longtemps pour tomber amoureux. Comment t'en vouloir ?
Elle est tout ce qu'il te faut.
Elle t'as appris à être en paix et à aimer chaque seconde pour ce qu'elle est et pas pour la promesse des suivantes, je l'ai vu dans ton sourire, tu étais si loin de moi. Si loin... Tu me souriais, tu plaisantais, tu dégageais une telle sérénité... Comme si une secrète lumière brillait en toi, tu étais tellement beau. Jamais je ne t'avais vu ainsi Laurent. Je t'ai connu anxieux et triste et puis on a été ensemble. Jamais je ne t'avais vu de l'extérieur, je t'ai découvert hier. J'avais peur de ta dépendance affective, peur d'en assumer la responsabilité, je t'ai vu fort et serein comme jamais. Tu as changé. C'est merveilleux de te voir si... si...
Et c'est à elle que le mérite en revient.
C'est Elle, ton talisman.
J'ai regardé dans tes yeux, tes beaux yeux verts (oui ils sont verts), j'y ai cherché une lueur de nous.. J'espérais encore y vivre un peu.
Non.
Tu étais calme et souriant, rien, aucune tension, juste ton bonheur qui irradiait, tu riais, tu m'as accordé ton pardon quand je l'ai demandé, tu n'as pas frémis quand j'ai pris ta main.
Rien.
Tu m'as même prise dans tes bras quand je n'ai pas pu retenir mes larmes.
Serre moi encore, serre moi encore, étouffe moi si tu peux....je l'ai pensé si fort, il pleuvait, je me serrais contre le cuir froid, j'aurais voulu sentir ton odeur encore, avoir tes cheveux sur mon visage encore, j'aurais voulu que jamais ce moment ne cesse, jamais...Encore une fois être à toi, être nous, une fois, une première vraie fois, j'arrive pas à nous dire adieu Laurent, je peux pas, je t'aime, je le sais, c'est trop tard, je t'aime, je n'ai pas su le voir, je ne savais pas, je n'avais pas compris, j'ai tout gâché.
On est morts, toi et moi on n'existe plus, dans tes yeux il n'y plus rien pour nous. C'est la fin et je n'arrive  pas à l'admettre alors que c'est moi qui l'ai voulue et attirée. Stupide, tellement stupide...
la douleur est là, insidieuse, elle ne me quitte pas, je revois tes regards tu étais tellement loin de moi...
A quoi chercher à être meilleure ? Qui mérite que je me batte pour l'être, tu n'es plus là...
Non  je ne céderai pas à cette facilité mais je le voudrais tu sais.
Me foutre en l'air.
En moi aussi c'est mort. Les heures sont grises, je revois sans cesse ton visage. Je n'arrive pas à accepter et j'ai peur du moment qui viendra où je le ferai car il n'y aura plus rien derrière, plus rien. Je me sens vide.
Je t'aime, je le découvre et j'y goûte maintenant que tu as quitté mon monde. Je me déteste.
Ce parfum des années mortes, ce qui peut frapper à ta porte, infinité de destins, on en pose un, qu'est ce qu'on en retient ? Le vent l'emportera...
Pendant que la marée monte et que chacun refait ses comptes j'emmène au creux de mon ombre, des poussières de toi ...

Tu me manques tellement. Tous nos moments défilent, tes sourires, tes façons de dire "Mon coeur !" en me passant tes bras autour des épaules, tes moues quand je me moquais de toi...
Tout ça est mort, j'arrive pas à le croire
J'ai besoin d'écrire.

Tu avais fait un journal de bord de ta souffrance que je t'avais trompé...je vais faire pareil, un jour peut être tu liras ces lignes, qui sait.
Un jour.
J'en sais rien.

Journal de bord d'une paumée
Lettre morte à un homme merveilleux
Oraison funèbre d'un amour gâché.
Requiem pour une île où courent des Hector et des moutons et où se tient une maisonnette, je crois qu'elle était près de la Nouvelle Zélande, elle a fait naufrage.

Mea culpa mon amour.

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J'ai douté des détails...jamais du don des nues...
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